Face à la multiplication des tags sauvages sur les rideaux de fer, la Ville de Paris a mis en place un dispositif d’aide pour encourager la réalisation de fresques artistiques sur les devantures métalliques des commerces (voir le dispositif officiel).
Pensé comme un levier de requalification urbaine douce, ce programme participe à l’embellissement du paysage commercial parisien tout en agissant contre la dégradation répétée des façades. Il valorise l’espace public en transformant les rideaux métalliques en supports culturels, identitaires et esthétiques.
Le dispositif en bref
- Subvention jusqu’à 80 % du coût total, plafonnée à 1 000 €
- Réservé aux commerçants parisiens avec rideau métallique ou grille en façade
- Nécessite de justifier une dégradation passée ou probable (tags, inscriptions, photos…)
- L’œuvre doit avoir une valeur artistique reconnue et se distinguer des graffitis non autorisés

L’accompagnement PALM
PALM propose un accompagnement clé en main, de la conception artistique à la mise en peinture.
Chaque projet est conçu sur mesure, en dialogue avec le lieu, les usages et l’identité du commerce.
1. Analyse du support et du contexte
Tout commence par une visite sur site. Nos équipes évaluent :
- l’état du rideau métallique (usure, rouille, tags…),
- ses dimensions précises,
- la nature du matériau (métal lisse, nervuré, à lames…),
- les contraintes techniques (accès, ouverture, ventilation…).
Ce diagnostic permet de définir la meilleure méthode d’intervention (nettoyage, primaire, peinture, etc.)
Nous observons également l’environnement immédiat : typologie du quartier, couleurs, usages pour nourrir la réflexion artistique.

2. Direction artistique
Nous sélectionnons un ou plusieurs artistes selon :
- le style recherché (abstrait, figuratif, végétal, trompe-l’œil, etc.),
- la note d’intention liée au lieu ou au commerce,
- leur proximité géographique.
Option participative : possibilité d’organiser un atelier collaboratif avec l’équipe du commerce, les clients ou les habitants du quartier. Un moment de création collective, fédérateur et vivant.
(Possible de faire un lien vers une autre page dédiée à cette option.)

3. Technique & logistique
- Les fresques sont respectées dans l’espace public : elles subissent moins de dégradations.
- Une façade soignée valorise le commerce et attire l’attention des passants.
- Elles améliorent l’esthétique du quartier : chaque soir, lorsque les rideaux se ferment, la rue devient un musée à ciel ouvert.

4. Aide aux démarches
PALM s’occupe de tout : montage du dossier de subvention, dépôt, suivi et validation.
Un accompagnement simple, rapide et complet.
Pourquoi ça fonctionne ?
- Les fresques sont respectées dans l’espace public : elles subissent moins de dégradations.
- Une façade soignée valorise le commerce et attire l’attention des passants.
- Elles améliorent l’esthétique du quartier : chaque soir, lorsque les rideaux se ferment, la rue devient un musée à ciel ouvert.
D’où viennent les tags ? Une histoire populaire et urbaine
Pourquoi les gens taguent-ils les murs ?
Le graffiti est une pratique née dans la rue. Tag, throw-up, graffiti sauvage… Ces gestes sont apparus dans les années 1970-80 à New York, Philadelphie, Paris ou São Paulo, portés par une jeunesse en quête d’expression. C’est une forme de performance visuelle immédiate, un moyen d’exister, de s’approprier l’espace public, d’y inscrire son nom, une émotion, une culture.
Souvent considéré comme illégal ou dégradant, le tag est aussi un mouvement artistique majeur du XXe siècle : spontané, codé, collectif. Il possède ses pionniers, ses styles, son langage. Il relève davantage de la revendication que de la décoration. Il naît dans l’urgence, dans un rapport d’opposition aux normes établies.
Le muralisme : une autre forme d’appropriation
Face à cette énergie brute, aux plaintes récurrentes des commerçants, et aux 7 millions d’euros de nettoyage que la Ville de Paris dépense chaque année, une autre approche a émergé : celle du muralisme encadré, soutenu par les institutions.
Le muralisme transforme les murs en tableaux géants, conçus avec l’accord du propriétaire et le soutien des pouvoirs publics. Il ne s’oppose pas au graffiti : il coexiste avec lui, parfois en héritier, parfois en alternative. Là où l’un agit sans autorisation, l’autre donne une reconnaissance artistique et une nouvelle place à l’art dans la ville.
Ce qu’il ne faut pas oublier ?
Le muralisme tel qu’on le défend chez PALM n’efface pas l’histoire contestataire du graffiti. Il en reprend certains codes tout en offrant un cadre durable, lisible et fédérateur pour embellir nos rues autrement.

Une rue transformée
Et si demain, chaque rideau de fer devenait une œuvre ?
À la fermeture des boutiques, la ville s’habille de couleurs, de récits, de visages et de formes.
Une galerie à ciel ouvert, gratuite et accessible à tous. Chez PALM, nous croyons que chaque surface peut devenir un support de création.
Et nous vous accompagnons, pas à pas, pour que votre commerce en fasse partie.